Sens de lecture

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dimanche 24 janvier 2010

Saison 1, épisode 9

- Janiiiine ! Dépêche toi ! La pub est finie, le feuilleton a recommencé.
Tiens ramène moi une bière.
Je sais pas où ils vont ces charlots de la télé mais en tout cas ils y vont !
Tiens à propos, tu as vu, ils ont dit que la Brenda elle suçait.
- Moi je n'ai pas entendu ça !
- De toute façon tu fais jamais attention quand c'est intéressant ! Ce matin on a pas pu comme il fallait aller chez ta mère manger le rôti de veau comme tous les dimanches, mais ce soir t'y coupes pas ! Moi j'ai le popol qui attend sa gâterie !
- Oui on verra, allez tais toi au lieu de dire des bêtises, regarde le film. Mais arrête ! Enlève ta main !
- ça va fais pas ta mijaurée, je fais rien, je prends mes aises ! Ben moi j'la basculerai bien à l'arrière de mon camion la Brenda !

Auteur : Orca

Saison 1, épisode 8

De choses et d'autres on passa rapidement à autre chose. C'était la chose à faire. Mais était-ce la chose à dire ? Il y avait aiguille sous roche et c'était comme chercher une anguille dans une botte de foin. Cela me frappa finalement. C'était son haleine...ou son accent. Je ne sais trop.


Visiblement, ils ne se reconnaissaient pas mais l'haleine de ce Ylouch lui rappelait une certaine partie d'huitres aux dates d'expirations de la révolution bolchévique. Quant à Brenda, elle avait été adoptée. Son accent d'outre-mère la trahissait.
Mais...vous recherchez quoi ? s'enquinnit la quinniteuse ?
Je remonte la filière lui répliqua tout de go l'onomatopéen. Je recherche la vérité. Phoque Frigide Fardot. Ce que je veux savoir c'est qui a payé qui, comment et quand ? La rumeur se propage comme la gonorrhée dans un centre d'onanisme anonyme . Dans les coulisses, on parle d'un chinois d'Afrique, d'autres lancent des noms tels que A. Braham, M. Lalui, G. Desbasquets et même la célèbre cantatriste Hamal O 'Bra.
Cette histoire de café arabica dans un film porno ou l'oncle de Pedro, ce cul-de-jatte qui tenait des propos sans queue ni tête, tenait le rôle du mollusque cocu donnait à penser qu'il y avait trafic de points de suture.
Brenda en aurait été la première victime.

Auteur : Evets

Saison 1, épisode 7

PUB.... PUB..... PUB...... PUB..... PUB...... PUB...... PUB

Nous arrêtons quelques instants pour une pause publicitaire.
Vous sentez vous fatigué ? Stressé ? Épuisé ? Vidé ? À bout ? Catastrophé ? Assoiffé ? Déprimé ? En manque ? En banque ? En sueur ? En chaleur ? En pleur ? En leurre ? Tout à l'heure ?


Alors quoi de plus simple que d'utiliser le révolutionnaire ZIP.

Simple et efficace, vous n'aurez qu'à l'utiliser qu'une fois par semaine au début puis, une fois par mois après quelques semaines et enfin, une fois au besoin à l'avenir.
Zip est un liquide correcteur qui change les mots de place. Au diable les maux, vive les mots.
Il ne suffit que de quelques gouttes sur un point d'interrogation et toute votre vie bascule. Plus de questionnements ..plus d'angoisse ....Simplement le bonheur pur...


Une fois que vous en aurez pris l'habitude, vous pourrez même changer ceux-ci pour des points d'exclamations...
Quelle délivrance..quelle joie....Ne plus se sentir interpellé....c'est pas ça la vraie vie ?


Cette pause publicitaire a été retenue et payée par le ministère des affaires plates et encombrantes.

De retour au feuilleton Les feux du grand délire à Santa Esméralda

Auteur : Laperla

Saison 1, épisode 6

La première fois qu'il la rencontra c'était par un bel après-midi de pleine lune dans une boutique de fruits/légumes et autres objets à utilité douteuse.
Cet homme, à la carrure d'un onomatopée d'une autre époque, avait déjà vu neiger. On le devinait à ses bas de laine. Cela lui faisait une belle jambe.


Hey salut ma petite dame....lança-t-il à cette petite dame qui ne faisait ni son âge, ni son poids.
Brenda stup et faite, ne répondit pas. Sa mère lui avait bien enseignée de ne pas parler aux étrangers étranges.
En tâtant du melon il poursuivit...Je vous ai reconnu, vous devez être Brenda.
Se sentant tâtée du melon, Brenda répliqua d'un œil sourcilleur.” Je ne suis pas celle que vous pensez que je suce”, se rappelant que sa mère ne lui avait toutefois pas interdit de sucer les étrangers.


- Écoutez ma petite dame...je vous ai reconnu à votre chirurgie dit-il en continuant de tâter encore plus fermement le melon.
Le melon a cette particularité de faire saliver, exciter les papilles et délier les langues.
Brenda se releva de sa position du missionnaire dans la section des melons et s'enquit de s'enquérir de cet étrange étranger.
- Je suis Ylouch De Lagauche. Agent de pastorale à temps plein, agent orange dans les fruits et légumes les fins de semaine et agent de la CIA dans mes temps libres. Je sort de prison et j'ai connu un ami qui je crois à le transport et vous en commun.
Je vous ai reconnu à votre chirurgie. Ce sont vos points de suture qui ont attiré mon attention. Il est en effet très rare d'avoir des points de suture autour de la bouche quand on a été bistourisé pour une inflammation mammaire.
- Ha...vous devez être Ylouch....le docteur m'a beaucoup parlé de vous. Et de votre façon particulière de regarder l'avenir, répliqua Brenda en replaçant les melons qui pendaient ça et là, hélas.
Ça hélas, c'est ça....pensais-je pantois.


Et commença une longue discussion ...des souvenirs du docteur en passant par l'échange du rituel de l'onomatopée..

Auteur :  Evets

Saison 1, épisode 5

Il faut dire en effet que Brenda avait reçu de Hollywood une singulière lettre : Le PDG de Ix-ix lui proposait un contrat pour tourner des films pornographiques sous la direction du célèbre réalisateur Jean Néfédotre .Celui-ci avait quitté la France où il avait ses premières armes pour rejoindre les States.
Brenda en avait parlé à son mari qui lui dit dans un haussement d'épaules :" Tu fais ce que tu fais de ton corps . De toute façons , depuis que tu fréquente le cabinet de ce taré de Strumpeter , ton corps je ne le reconnais plus" . Brenda posa alternativement son regard sur la photo de mariage qui trônait sur le buffet du salon puis sur le miroir et elle dut reconnaitre qu'en effet la femme qui était sur la photo n'avait aucune ressemblance avec la personne qu'elle voyait sur la glace .

Hans avait fait un travail fabuleux. Maintenant elle voulait absolument paraitre comme une adolescente de 13 ans , pour pouvoir rivaliser avec les chaudasses qui tournaient des pornos , au cas où elle accepterait la proposition de  Ix-ix. Pour pouvoir prendre une décision elle loua dans le sex-shop quelques DVD X pour voir de quoi il s'agissait. Elle demanda à la gérante de lui donner des films de Jean Néfédotre . La gérante , une fausse brune aux yeux bovins lui en remit 2 aux titres évocateurs " Je suis une grande dégoutante" et "J'ai fait mon chemin , ou les mémoires d'un suppositoire"
En visionnant ces films , elle se dit que ce cochon de Néfédotre n'y allait pas avec le dos de la cuiller .
En entrant dans le cabinet de Strumpeter , elle croisa Frigide Fardot qui tenait dans ses bras un hérisson . Les 2 femmes avaient aussitôt sympathisé .
La Française dit à Brenda " Mais comment peux tu vivre dans ce trou de Santa Esmeralda avec tous ces ploucs ? Tu devrais venir à Saint Trop "
Brenda lui demanda des conseils concernant le cinéma porno et Jean Néfédotre. Bien que n'ayant jamais fait du X,  F.F. connaissait le milieu et à l'évocation de Néfédotre , elle entra dans une grande colère : " J'ai rencontré ce salaud dans une soirée échangiste et il est reparti avec mon ânesse favorite." 
F.F. s'était difficilement remise de la trahison de son ânesse . Depuis , elle partageait sa couche avec un cochon qui portait le doux nom de Groingroin. C'est embêtant à cause de l'odeur , mais ça n'a pas l'air de gêner Groingroin.
"Si tu revois ce salaud de Néfédotre tu lui diras que je lui réserve un chien de ma chienne"
C'est que  F.F. était connue pour son caractère rancunier. Et c'est pour cette raison que Hans Strumpeter n'en menait pas large en voyant l'icône française investir son cabinet.

Auteur : Bob

lundi 18 janvier 2010

Saison 1, épisode 4

Brenda avait rejoint la clinique en compagnie de Richard, un charmant français qui devait participer à sa prochaine vente de charité destinée à protéger les huîtres le l'archipel des Moluques. Il avait fallu que ce soit le docteur Strumpeter qui lui explique la différence entre un moluque et un mollusque.
Strumpeter avait converti Brenda à sa cause. Il avait bien besoin de réconfort après son histoire avec Frigide Fardot  l'épouvantable patiente croisée un peu plus tôt.
Un véritable scandale se déroulait dans l'indifférence générale. Le monde assistait au génocide des huîtres de l'archipel des Moluques. Le Malawi rachetait en effet à prix d'or à des braconniers ces pauvres animaux sans défense pour les transformer en préservatif destinés aux milliardaires de la planète en raison de leur faible pouvoir allergène.


Brenda n'en était pas consciente. Mieux elle s'était vertement faite tancer un matin au petit déjeuner par son mari car elle en avait trouvé une boîte dans la poche de son mari. Ne sachant ce que c'était, elle avait estimé utile de s'en faire des mouillettes dans son œuf à la coque du matin.
Son mari ne s'était pas répandu en explication quand elle lui avait rétorqué : Je me demande ce que faisait une boîte de nourriture dans ta poche, car c'est bien pour manger n'est ce pas?  Sur ce elle entreprit de consommer son 4ème litre de café de la matinée.
Voilà !!!! Brenda était démasquée! C'était donc elle qui achetait tout le café de la ville, créant ainsi une véritable pénurie dans tout le district. Elle se droguait à la caféine, et il faut dire que le supermarché c'était plus discret pour acheter une dose que le dealer du coin.

Brenda était bien un jour tombé sur Pedro le jardinier des Mc Gregor une vieille famille sicilienne émigrée de Palerme au début du 19ème siècle. Ils avaient fait fortune dans la bière, important de leur île natale ce savoir faire spécifique répandu en Sicile, où les champs de houblon s'étendent à perte de vue.
Pedro un jour qui l'avait vu sniffé à même un paquet d'arabica, lui avait dit en aparté " T'en veux, t'en veux ? j'ai de la bonne, maragogype, Blue Mountain, t'as le choix "
Mais Brenda n'avait donné suite, car elle pensait que cette vente à la sauvette manquait de discrétion.
Il faut dire que Brenda compte tenu de sa position sociale, avait été admise dans des cercles informels très privés et confidentiels de la ville. L'un d'entre eux s'appelait le What else addict, et il se disait que le membre qui consommerait le plus de café passerait une nuit avec Georges Whatelse himself.
L'ami Georges avait trouvé cela amusant, jusqu'au jour où convié à l'une de leur soirée il avait blêmi en se rendant compte que parmi les membres de ce cercle figurait Gaëtan le très célèbre coiffeur hollywoodien propriétaire de la franchise " le délicieux rossignol " franchise qui administrait des soins capillaires à tout ce que la Californie comptait d'important.


Brenda fut horrifié en voyant ces français braillards investir la clinique de son cher docteur. L'un d'entre eux était tout particulièrement effrayant, il ne se séparait jamais de son nettoyeur haute pression.
C'est avec soulagement qu'elle les vit quitter l'établissement en montant à bord de leur véhicule en stationnement. C'était une Horny car, voiture spacieuse, au comportement routier exemplaire, mais hélas bruyante et voyante. Horny car est en fait une expression qui a été directement traduite du français et qui désigne une voiture qui coordonne très bien ses comportements.
En fait il s'agit là d'une désignation technique et différentes marques peuvent faire des Horny cars.
Il n'est pas rare d'ailleurs qu'un riches de très fraîche date en France s'engouffre chez un concessionnaire d'une marque de luxe italienne et leur dise tremblant :
" Mais où est donc Horny car ? je la veux ! "
Le calme à présent était revenu et Brenda, s'engouffra dans le bureau d'Hans Strumpeter.
Elle voulait lui demander de lui refaire les cils, peut-être que grâce à ça, elle ne paraîtrait que 13 ans  et demi. Brenda n'était pas exigeante, même 13 ans trois quart lui suffiraient.

Auteur : Orca

Saison 1, épisode 3

 

Strumpeter essaya patiemment d'expliquer au nabot prénommé  Paul faisant les 100 pas en long en large en travers que tout vas bien et que l'opération sur Celia a très bien marché, mais que pour lifter sa peau malheureusement un morceau du cerveau a du être extrait celui lié à la créativité et au talent, et que malheureusement  Celia ne sera jamais chanteuse ou peintre ou actrice, et que malheureusement le choc à la tête lui a fait subir une dyslexie sporadique sur son nom... qui doit se prononcer désormaisMarla.
Le nabot devient tout rouge et fou de rage, et commence à s'égosiller contre le pauvre docteur Strumpeter. "Casse toi pauvre con" lui lance le sosie de Grincheux, le docteur fait un signe de la tête a deux masses en blouse blanche... ils se ruent à son secours et malgré leur poids n'arrivent que très difficilement a passer sa camisole au nain fou de rage...
Mais voila qu'alors toute semble perdu un homme vêtu de chaussures berk and stock d'un pantalon noir Pier Carlin et d'un maillot de l'équipe de France portant le numéro 23, marche dans la direction de  Paul  et Strumpeter...
De dos il est impossible de l'identifier, Paul se  fige et murmure: "non pas lui"... d'un coup de boule il assomme les deux balèzes qui tenaient le mini président directeur général à bout de bras... Strumpeter en perd le capuchon du stylo Vic qu'il mordillait.
L'étranger tends son bras vers Paul qui étant  maintenu au sol parait encore plus minuscule face a ce géant: "Mange des pommes si tu veux vivre"
Flashback.....1
L'étranger est dans un village aborigène au fin fond de la Patagonie ... entre la dizaine de petites huttes, une douzaine d'hommes étrangement ressemblant au petit Paul dansent et chantent autour d'un mauvais chanteur aux cheveux javellisés faisant des gestes qui ressemblent au langage des signes mais qui comme ses chansons, n'ont aucun sens...
Le numéro 23, entre dans la plus petite hutte... une femme étrangère et vieillissante le regarde.
"Il est devenu fou" lui dit-il, "Incontrôlable"... Elle le regarde, et lui lance "Il suit sa destinée"... 
"Si vous ne l'arrêtez pas je le dissoudrai comme je l'ai fait pour l'Assemblée Nationale en France"... Elle le regarde... attends un moment et lui rétorque "Vous ne feriez toute même pas ca a votre progéniture"... En état de  choc il murmure..."comment est ce possible"...
Flashback....2
Salon de l'agriculture fin des années 50... un numéro 23 complètement ivre fait la fête entre deux vaches avec la femme de la hutte qui est définitivement plus jeune... un homme ressemblant à  Paul l'air mauvais avec une petite moustache la regarde et lui fait un clin d'œil... elle lui réponds et retourne flirter avec le numéro 23.
Retour vers le présent 2
le numéro 23 se retourne et marche vers la sortie de la hutte, dépité... dès qu'il est sorti, le sosie de  Paul du flashback émerge de l'ombre, et dit a la femme, "tu as bien fait ton boulot"... d'un regard méchant il rajoute.... "il croit que mon enfant est le sien, alors qu'il est enfermé dans le sous sol de la mairie de Neuilly-sur-Seine, et que son mauvais frère a pris sa place grâce au travail de Strumpeter on dirait un parfait jumeau"...
Retour vers le présent 1
Strumpeter est toujours figé regardant le petit Paul rampant vers le numéro 23... alors que le numéro 23 aide  Paul à se relever...  Paul voit au fond du couloir, derrière le numéro 23, Brenda au bras de Richard  Lavias....

Auteur : Amusicvideoaday

jeudi 14 janvier 2010

Saison 1, épisode 2

Le docteur Hans Strumpeter était dans son cabinet . Il attendait des clients très importants. Il se servit un verre de vodka et se remémora ses années d'adolescence dans son village de l'ile de Java. il sourit en se disant "Mein Gott , j'ai pas mal réussi dans la chirurgie esthétique. On vient me consulter de partout. j'ai comme clients des artistes célèbres ."
Sa meilleure cliente reste cette idiote de Brenda : elle a pris un abonnement annuel avec un forfait liposuccion , peeling , lifting , chirurgie mammaire , chirurgie génitale.
Son seul échec il l'avait connu avec l'ex-actrice Frigide Fardot . Elle était venue à son cabinet de Santa Esmeralda accompagnée de son chihuahua . Elle était prête à payer une fortune pour ressembler au chihuaha . Après plusieurs tentatives , il dut se rendre à l'évidence : il n'a réussi qu'a la faire ressembler à un cochon rose,  ce qui, il faut l'avouer, n'était pas un exploit. Elle était repartie furieuse et l'avait menacé de l'émasculer.












Une photo de la cliente prise par un papparazi à la plage de La Matraque


Plongé dans ses pensées , Strumpeter sursauta quand son infirmière Irma lui annonça la visite du client attendu. C'était un Français , un homme de petite taille qui bougeait tout le temps et ne tenait pas en place .Il tenait  un nettoyeur à haute pression dans sa main. Strumpeter se demandait où il l'avait déjà vu . L'Homme était accompagné d'une dame d'environ 45 ans élégante , assez belle. Il demanda au chirurgien de la rajeunir . Il brandissait son nettoyeur en menaçant Strumpeter : Si tu ne lui fais pas gagner au moins 5 ans , je te garantis que je te ferai expulser vers l'Indonésie.
Strumpeter se mit aussitôt au travail , et un mois plus tard il soumit son résultat au client irascible .
Celui-ci ne cacha pas sa satisfaction et repartit cahin-caha.


Auteur : Bob

Saison 1, épisode 1

Brenda s'observa dans la glace. elle était satisfaite de ce qu'elle voyait. elle se toucha les seins. Elle n'en revenait pas, elle était passée d'un 75 B à un 110 D, on aurait dit des vrais, impossible de faire la différence. Il faut dire qu'elle était entre de bonnes mains; Le docteur Hans Strumpeter était un chirurgien remarqué. Homme affable et souriant qui ponctuait toutes ses phrases par un "Mein Gott" retentissant.
Le Dr Strumpeter avait étudié la chirurgie en prison. Il avait purgé une peine de 8 ans au pénitencier de Wanker City. Il n'avait en fait rien commis de grave il avait juste le malheur d'être indonésien et de s'être fait prendre par le shériff entrain de vendre des kits de couteaux destinés à faire sa chirurgie esthétique soi même.
Comble de malchance il était tombé sur le terrible juge Crazystorm, qui avait entendu Dieu lui dire qu'il fallait sévèrement condamner les indonésiens en situation irrégulière.

Strumpeter avait purgé sa peine sans encombre se faisant même un joli pécule en prison à l'occasion de ses travaux pratiques.

A sa sortie, il partit vers les rivages ensoleillés de Californie et s'était installé à Santa Esmeralda.
Strumpeter fut très vite remarqué quand on apprit qu'à sa demande il avait transformé  un petit gars afro américain en Viking du grand nord. Tout le monde crut à une supercherie, mais quand on en entendit un géant blond chanter comme Mickaël Jackson et jouer au basket comme Mickaël Jordan  le doute ne fut plus permis, même si désormais il s'appelait Raymond.

Depuis ce jour le cabinet du Docteur Strumpeter ne désemplissait pas.
Brenda fut l'une des premières à finir entre ses mains.
Strumpeter lui refit le sein gauche, le sein droit, le nez gauche, le nez droit, heu... je voulais dire le nez, les pommettes, les joues, les oreilles, l'alouette.
L'alouette ?
Oui bien sûr, l'alouette !
Je te referai les seins, et le nez, et les joues, alouette je te plumerai !
Sans oublier, le genou. Je me suis laissé dire qu'il lui avait également refait le chou, le caillou, le hibou, le joujou, le bijou, non pas le bijou son mari n'a pas voulu. En revanche il ne lui a pas refait le pou car elle n'en avait pas.
Je n'ai pas mentionné, les jambes, les bras, le dos, les cheveux, les dents les yeux, ni les narines, car pour ces dernières c'était compris dans le prix du nez.
Voilà pourquoi Brenda se touchait les seins avec plaisir en se regardant dans la glace, car aujourd'hui grâce au docteur Hans Strumpeter à 40 ans elle en paraissait à peine 14 !
Même les producteurs de Duck, la célèbre émission de ravalement de maison qui avaient décidé de faire dans la chirurgie esthétique, n'auraient pas fait mieux.

Auteur : Orca

samedi 2 janvier 2010


S  A  I  S  O  N  1 
Comme de bien entendu sur un blog le sens de lecture est de bas en haut ;-)